Un musicien baroudeur du siècle des lumières, un violoniste princier et des oiseaux insouciants. Tels sont les protagonistes de cette passionnante aventure : Archangello Corelli, en cheminant sur les collines de Rome prend plaisir au chant des oiseaux et s’en inspire pour écrire ses concerti grossi qui sont bientôt diffusés dans l’Europe entière. Johann Schickhardt, musicien saxon à la destinée plus modeste saisit au vol ces œuvres orchestrales qu’il admire et dans la transcription qu’il propose réduit l’orchestre fastueux de Corelli (plus de quarante musiciens !) à une sonate en trio, deux flûtes à bec et basse. Restées dans l’ombre ces transcriptions assez libres connurent pourtant une certaine vogue à l’époque et leur format de poche leur permet aujourd’hui encre des jouer les ambassadeurs d’un style musical certes raffiné et plein de verve mais aussi d’une grande limpidité mélodique et harmonique, directement inspirée par la beauté de la nature environnante.
Sarah Lefeuvre et Léa Grenet flûtes à bec
Clémence Schweyer clavecin