En attendant Johann Sebastian Bach Odile Edouard, violon

Baltzar, Matteis, Westhoff, Biber, Vilsmayr, Pisendel, Telemann

Il y a dans cette aventure une question sourde autour de la virtuosité et du cœur. La musique ne peut se satisfaire de la virtuosité, il lui faut plus, les vibrations qui l’accompagnent quand le cœur est au diapason. Ici, la magie a opéré, dans le silence des notes, dans un mystère profond qui se découvre lentement, la musique s’est échappée de la réalité pour se lover dans un espace qui nous dépasse. Le monde ne peut y être indifférent , et la musique ne peut que gagner ce combat, entre un certain monde qui imagine vaincre avec le pouvoir des notes et la puissance silencieuse des notes s’envolant de cet instrument, doublée de l’interprétation musicale d’Odile, sensible, douce et profondément généreuse.