L’arpeggione, un oubli romantique Francisco Mañalich, chant et arpeggione

15/10 > 17/10/2020

Mélodies de Schumann, Tosti et Debussy

L’époque romantique coïncide en musique avec une formidable évolution organologique, dans le sillage de la révolution industrielle. Des brevets sont déposés sans cesse pour de nouveaux instruments. Schubert s’enthousiasme ainsi peu de temps avant sa disparition prématurée pour l’arpeggione, véritable guitare à archet à la tessiture large, et à la sonorité douce et résonante grâce à ses frets et à son fond plat. Il compose pour elle un de ses chefs d’oeuvre : la sonate du même nom. Las, malgré un lancement bien orchestré, l’instrument est vite oublié et seul la sonate reste un pilier du répertoire, morceau de bravoure pour les violoncellistes et les altistes jusqu’à ce que, de nos jours, une poignée de musiciens décide de ressusciter l’instrument sous l’impulsion notamment du grand Christophe Coin.

Francisco Mañalich, violiste et ténor lyrique, apporte ici une touche personnelle : prenant au mot l’appellation guitare à archet il interprète avec une aisance unique les mélodies de Schumann, Tosti ou même Debussy en s’accompagnant lui-même à l’arpeggione.

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